Afin de remplir les objectifs principaux du projet, les partenaires entendent structurer leur travail autour des questions de départ suivantes, amenées à être complétées, affinées, augmentées,... au fil du déroulement du projet :
Les « communautés patrimoniales numériques » : sur base des communautés de pratique telles que définies pat Etienne Wenger et des communautés patrimoniales telles que promues par l’UNESCO, il est question d’interroger, théoriquement et empiriquement, les communautés (de non-professionnels) qui font usage du numérique (et plus spécifiquement d’Internet) dans leur connaissance, préservation et valorisation du patrimoine. Quels sont leurs modes de fonctionnement ? Portent-elles de nouvelles formes de patrimonialisation ?
La « démocratie patrimoniale », pour reprendre une expression de Noël Barbe : quelles sont, dans la littérature et dans le cadre du projet, les relations, articulations, collaborations entre actions citoyennes (individuelles et collectives) et actions publiques autour du patrimoine ? Si les pratiques collaboratives fonctionnent dans le cadre du développement de logiciels informatiques libres, si les sciences participatives citoyennes connaissent un certain succès dans le domaine des sciences dites naturelles, quelles sont les raisons des « échecs » le plus souvent constatés dans les différents dispositifs de participation citoyenne patrimoniale ? Quelles idées de la citoyenneté et de la démocratie participative ces dispositifs de participation sont-ils porteurs ? Qu’apporte le numérique à la démocratie patrimoniale ?
Comment naviguer dans des données spatio-temporelles, thématiques, hétérogènes et de qualités différentes ? : Les données patrimoniales ont des dimensions spatiales, temporelle et thématiques (e.g. données historiques, données touristiques, ...). Elles sont de nature hétérogènes (e.g. photographie, audio, carte postale, acte de notaire, ...) et de sources plurielles (experts ou profanes, participatives ou collaboratives). Cela pose ainsi des problématiques liées à la modélisation et à l'intégration de ces données, mais également à la qualification de ces données et de ces sources. Par ailleurs, cela amène également à s'interroger sur les interactions numériques avec ces données pour la co-construction du patrimoine.
Lors de la réunion du 27/03/2017, une discussion à propos du périmètre de test a eu lieu. Le périmètre choisit à la fin de la réunion est :
cartefabpat27032017_vf.png
Suite à la réunion, Piéranne a retravaillé la carte, pour arriver à la proposition suivante :
cartefabpat_vf.png
Justifications du périmètre choisi :
Le périmètre choisi a pour borne occidentale la basilique de Fourvière et pour borne orientale l’avenue Maréchal de Saxe. Il est délimité au nord, par la rue Longue et le collège Ampère en presqu’île, par la rue Bugeaud en rive gauche du Rhône ; au sud par le pont Bonaparte, le pont de la Barre et le cours Gambetta.
Premièrement, il est représentatif du site historique du point de vue morphologique et urbanistique : il contient une des 3 collines du site, les deux fleuves, la presqu’île, la rive gauche. Il suit, d’ouest en est, l’histoire de l’extension urbaine lyonnaise dont il présente toutes les périodes, de l’Antiquité au 21e siècle. Il coïncide ainsi avec les critères qui ont prévalu à la déclaration de Valeur Universelle Exceptionnelle : continuité d’installation sur 2 millénaires ; représentativité des évolutions architecturales et urbanistiques.
Il contient les éléments urbains et/ou patrimoniaux propres à travailler sur la diversité des thématiques du site historique : lieux de pouvoir, lieux du travail, lieux religieux, espaces publics, habitat, rapport aux fleuves, diversité des activités etc.
Deuxièmement c’est un territoire maillé aussi bien par l’action publique et institutionnelle en matière de patrimoine que par de nombreuses structures associatives ou groupes plus ou moins informels, formant un échantillon représentatif en matière de gestion, d’actions d’appropriation et de fabrication du patrimoine.
Pour mémoire :
Eléments urbains présents sur le périmètre d’étude :
lieux de pouvoir : palais de justice, chambre de commerce et d’industrie, préfecture…)
lieux du travail : palais du travail, bourse du travail…
lieux religieux : basilique, cathédrale, église Saint-Nizier, église Saint-Bonaventure, chapelle de la Trinité, …
espaces publics : esplanade de Fourvière, jardin du rosaire, place des Jacobins, place des Célestins, place Raspail, fosse aux ours, place Bahadourian…
habitat : habitat ancien : xxx ; récent : xxx, ;hlm : Vieux Lyon, xxx
rapport aux fleuves : 7 ponts, tronçons de berges du Rhône et de rives de Saône),
diversité des activités : xxx
Acteurs du patrimoine présents sur le périmètre d’étude :
institutions patrimoniales : musées Gadagne, musée de Fourvière, future cité de la gastronomie, musée de l’imprimerie et de la communication graphique,
acteurs associatifs : RVL, société des amis de lyon et de Guignol, les madones de Lyon, association du Grand Hostel Dieu… xxx
NB : certaines associations non domiciliées dans le périmètre mènent des actions sur ce territoire
Explication des frontières :
Inclure Bellecour pour avoir une grande lace publique (on n’a pas les terreaux , dont l’histoire va du 16e à maintenant)
Traverser la Saône au droit de saint Nizier sur le tracé de l’ancien pont du change (patrimoine disparu ! et un pont de plus)
Exclure le quartier st Paul
Suivre la rue gentil, englober le lycée Ampère
Suivre la rue Bugeaud, puis av mal de saxe
Englober place Guichard et bourse du travail (place + patrimoine 20e et du travail)
Aller jusqu’à saxe Gambetta
Englober le quartier chinois et la place Raspail jusqu’à rue Montesquieu (piscine du Rhône, pat 20e encore et sport !)
Se limiter au pont Bonaparte (exclure st Georges)
Question ouverte : vraiment on ne peut pas prendre les théâtres gallo-romains ???